De l'ElfePetite elfe scultée par Wendy Froud au Loup,

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Le 4 Novembre 2000

Fantasme

Toute douceur, l'Elfe s'approcha du loup...
La main tendue, pour ne pas l'effrayer
Mais les sens éveillés

De te sentir si proche, mon coeur battra la chamade...
Je veux (douce torture) prolonger l'attente de nos corps
par des effleurements et des baisers légers...

Peut-être même je n'oserai bouger
de crainte de trop précipiter les gestes...
Mais le désir est là, déjà exacerbé...
Et si je sais que bientôt suivront d'autres caresses,
Je ne veux regretter de n'avoir pas dégusté ces tous premiers instants...

Pourrons-nous longtemps résister au désir que nos mains auront d'explorer...
Au plaisir de sentir enfin nos deux corps se serrer ?
Pourrais-je, même épuisée, me contenter de dormir sagement à tes cotés ?
Je me sens si troublée par cet amour déroutant
et par ces désirs qui le sont tout autant...

T'explorer de mes lèvres
Entendre ton coeur battre, te goûter, te sentir
Pouvoir lire dans tes yeux le désir, le plaisir...
Voilà à quoi je rêve en ces nuits, éveillée...

 

Le 5 Novembre 2000

L'Otarelle

Otarelle, esprit de l'océan,
échouée sur ton rivage,
Portée par cet élan,
Oubliant d'être sage.

Toi, tu m'as dévêtue
De cette fourrure superflue
Qui m'isolait des froidures
Et des rigueurs océanes.

Mais je ne veux en aucun cas
Que l'un pour l'autre nous soyons un poids...
Et si trop lourd est le fardeau,
S'il engendre trop de maux,

Je retournerai me fondre
Dans l'immensité vagabonde
Dont tu m'as vue émerger...
Même si c'est avec regrets...

 

 

Le 14 Novembre 2000

Rencontre

Deux perles noires qui me fixent dans la pénombre
Serties dans leurs écrins aux courbes d'amandes parfaites
Un nez où l'on retrouve de l'enfance l'ombre
des lèvres pleines, ourlées pour bien des fêtes

Cette bouche généreuse de tant de baisers donnés
Une bouche comme un fruit que l'on voudrait croquer.
Et ta peau douce douce au touché satiné
Comment pourrais-je cesser, chaque instant, d'y penser


Le 14 Novembre 2000

Loin

Toutes ces barrières qui nous séparent
Toute cette souffrance qui m'égare
Toute cette pluie inondant mes yeux
Lorsque la vie est sourde à mes voeux
Cette injustice de si vite se perdre
Après s'être si longtemps cherché
Tous ces chemins où je me suis fourvoyée
Rien ne saurait me faire renoncer
A la douceur de t'aimer

 

Le 19 Novembre 2000

Le doute de l'amoureux

Vous abandonner, mon ange, quelle crainte ridicule.
Ce coeur que j'ai donné sans trop de préambule,
N'était pas pour autant offert à la légère.
Et ce lien à présent, je ne veux m'en défaire.

Sachez, mon tendre coeur, que votre grande douceur
alluma dans mon âme une véritable flamme.
Et que si notre route est tant chargée d'épines,
Je chérie les blessures de ces dures églantines.

Votre tendresse, enfin, efface ces chagrins
Et fait qu'au matin, il n'en reste plus rien.
Et la claire lumière de votre esprit si pur
Font de ses grandes douleurs, de simples égratignures.

Si les mots parfois ont tendance à me fuir
Si lorsque je vous parle, je ne sais vous les dire
Ce n'est pas pour autant que mon âme est muette
Mon coeur vous chéri, vous en êtes le maître.

 

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