De l'Elfe Petite elfe scultée par Wendy Froud au Loup,

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Le 1er Mai 2001

Métamorphose

papillon animé

Trop longtemps dans mon cocon,
C'était douillet, il faisait bon
Mais si noir aussi,
C'était pas ça ma vie !

Triste créature morne et grise,
Dans la toile de la peur prise,
J'ai senti mon coeur chatouillé
De fragiles ailes y ont poussé...

Un ange avait effleuré mon âme
De sa douceur et de son charme.
Et aujourd'hui je suis en vie,
Avec l'amour pour seul nid.

Le 2 Mai 2001

Retrouvailles

Pauvre Loup essoufflé,
par sa course éfreinée,
Contre mon flanc si chaud,
Tu dormirais bientôt.

Bercé par mes caresses,
Par toute ma tendresse,
Que s'envole la douleur
La fatigue et la peur.

Enfin apprivoisé,
Mon tendre, mon adoré,
Par la douceur du soir
Je te rendrai l'espoir...

Plus de bois entre nous,
Plus à tendre le cou,
Pour nous apercevoir
Besoin que d'un regard.

Nous serons réunis.
Ça, je te l'ai promis.
Et je tiendrais parole.
Dis, cela te console ?

 

Le 14 Juin 2001

Bonheur en veilleuse

Une maison vide, une place dans mon coeur pour l'absent,
Et le bonheur mit en veilleuse jusqu'au retour de l'amant.

Je ne suis plus entière, amputé de toi,
privée de tant de joies,
Je ne suis plus vivante,
Je suis mise en "attente"...

Mon âme compte à rebours,
de ton départ à ton retour.

Mais si je survie malgré tout,
c'est grâce à un murmure si doux :
Ton coeur qui me dit qu'il m'aime,
et qu'à ton retour plus de peine!

Et en moi, toi en pensée qui rythme mes heures,
Toi, mon amour, ma vie, mon bonheur...

 

 

Marine; Johanna L.

 

Le 2 Juillet 2001

Refuge, mes bras s'ouvre pour toi
Douceur, ta peau lisse sous mes doigts
Tendresse, tes caresses et tes mots
Oublie au creux de mon corps chaud

Rêve : m'éveiller près de toi...
les amants 3 , Johanna L.

Désir fou mais tant licite,
Que l'absence prenne la fuite,
Que nous ayons droit nous aussi,
A ce qui, aux amants,est permis!

J'aimerai pouvoir à volonté
tendre ma main et te toucher
Parcourir la chaleur de ton corps
Te contempler lorsque tu dors

Vivre près de toi toutes les lunes
Ne plus te perdre dans les brumes
Des forêts qui t'appellent au loin
Lorsque revient le matin

Je voudrais prendre la route
Te suivre et fuir ce que je redoute :
Le vide laissé par ton absence
La vacuité de tous mes sens !

Que ma clairière soit ton refuge,
Que mes bras te préservent des déluges,
Que mon amour éloigne le froid,
Les doutes contre lesquels tu te bats !

Mes craintes battent en retraites
Et mon coeur est à nouveau en fête
Dès que tu es près de moi,
Enfin la vie reprend ces droits !

Mais mon âme est tant meurtrie,
Pas par toi, mais par la vie
Menée avant nos retrouvailles
Et il y reste tant de failles !

Je dois désapprendre la méfiance,
Guérir les blessures de coeur,
Qui existaient avant nos heures,
Et dont tu n'es pas l'auteur...

J'y parviendrais grâce à ton aide,
Et je guérirais les tiennes,
Pour qu'il ne reste entre nous
Que cet amour fol et doux !

 

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